En ce samedi 26 février 2022, cela fera maintenant vingt samedis consécutifs que nous nous réunissons pour défendre nos libertés et l’égalité dans notre région et notre pays, sans compter les terrasses libres, les marches au flambeau à Strasbourg et Colmar, ou les veillées des lundis, à Colmar, sur la place Rapp.

A Colmar, les élus locaux du bassin de vie strict (cantons de Colmar) n’ont jamais daigné nous rendre visite ou prendre la parole, hormis Yves Hemedinger passé rapidement au conseil de la CEA, le 31 juillet lors de la troisième marche fraternelle, un peu en catimini venu manger à tous les râteliers puisqu’il a voté ‘non’ lors du vote de la loi instaurant le passeport totalitaire, mais non pas pour des raisons de principe sinon pratiques. Le fascisme oui, pourvu qu’il soit “Deutsche Effikazität” (pour reprendre le slogan populaire d’une marque de voiture : en Alsace on n’aime pas le totalitarisme amateur et folklorique du sud, il faut que ce soit bien huilé ou rien…
Au niveau du bassin de vie étendu, le maire de Munster, Pierre Dischinger, est venu très régulièrement, quand Laurent Dreyfus et la maire de Bettlach, Anne-Marie Bianchotti sont venus en soutien le 7 août lors de la quatrième édition.

Deux points de départ ont été choisis (places de la mairie et Rapp), les circuits ont été variés qui sont passés devant le media oligarchique régional (les DNAlsace d’Ebrapresse possédé par le Crédit Mutuel), les institutions républicaines (mairie, Cour d’appel, siège de la CEA), les forces de l’ordre (gendarmerie et commissariat) ou encore les hôpitaux Pasteur et Schweitzer en soutien avec les soignants soumis à l’odieuse obligation ogéèmique. Même la bibliothèque de Colmar et sa ségrégation punitive, décomplexée et crapuleuse, n’a finalement pas été oubliée.

Question météo, il a fait beau et chaud, il a plu, on a été sous des parapluies et tenté par les jets d’eau de la place Rapp.

Beaucoup de gens ont pris la parole, chanté, parfois un peu outrepassé la raison en des emportements exaltés lors de ce que nous avons appelé la « demi-heure des dingos », lors des premières marches et notamment lors des deuxièmes temps de prises de parole une fois arrivés devant l’hôpital Pasteur.

Ça a toujours été calme, joyeux et digne malgré les provocations du préfet Louis Laugier et ses ridicules barrières devant la préfecture, laissant croire à des tensions attendues comme meilleures moyens d’œuvrer à des prophéties autoréalisatrices qui arrangerait l’Etat policier avide de répression.

D’un côté, les restaurateurs couchés depuis mars 20201 ont appliqué le passeport totalitaire et les soignants non-ogéèmisés ont vu les menaces du 12 juillet 2021 proférées par le pion de l’oligarchie mondiale, Macron, mis à exécution le 15 septembre malgré une manifestation devant l’ARS, le 9 septembre à Colmar. L’agenda totalitaire, dans son volet pseudo-sanitaire (et en attendant la suite au niveau sécuritaire puis pseudo-climatique), avance sans que les marches n’aient aucun effet.

La question de la suite se pose désormais. Faut-il continuer à marcher tous les samedis ne seraient-ce que pour le lien social entre personnes libres du bassin de vie, à défaut d’efficacité politique ; mais alors faut-il remplacer les marches par autre chose de plus convivial et pensé pour créer la société libre et parallèle ? Faut-il continuer mais en haussant le ton et prévoyant des actions plus musclées ?, mais toujours légales.2

Faut-il changer de mode d’action politique ?

Le débat est ouvert.

Notes

  1. Et qui ne se relèveront probablement jamais, ni leur honneur ni leurs comptes, et qui finiront par fermer comme le leur a annoncé Klaus Schwab dans son livre Covid-19 paru en 2020.
  2. De toute façon quiconque veut passer à des modes d’actions illégaux ou violents n’avertit pas la police et la préfecture du lieu et de l’heure auxquels il sera et n’agit pas au grand-jour, à moins d’avoir une armée prête, ce qui n’est pas le cas…

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